La Sécurité routière célèbre la vie avec le réalisateur Arnaud Desplechin

14/12/2020 Sécurité routière
Sécurité routière La Sécurité routière célèbre la vie avec le réalisateur Arnaud Desplechin

La Sécurité routière lance une nouvelle campagne de prévention routière à partir du 15 décembre 2020. Cette fois-ci pas de scénario dramatique ou d’images d’accidents. La Sécurité routière, qui a fait appel au réalisateur Arnaud Desplechin pour réaliser la campagne, propose des scènes de vie et de bonheur (un père qui joue avec son enfant, un couple qui fait l’amour, un homme qui prend son bain en écoutant une chanson de Véronique Sanson…). Mais, alors que les contraintes du confinement pesant sur les déplacements s’allègent, la Sécurité routière veut inciter les conducteurs à ne pas oublier sur la route, ce qui compte vraiment pour eux et donc à respecter les règles du Code de la route. La Sécurité routière nous invite tous à ne pas céder, lorsque nous sommes au volant, à la tentation de désirs futiles et/ou immédiats comme faire une pointe de vitesse sur l’autoroute, répondre à des sms en conduisant ou prendre la route en étant sous l’emprise de l’alcool ou d’un produit stupéfiant, etc. Au total, quatre petits films vont être diffusés à la télévision et des affiches seront diffusées dans la presse.


L’analyse de Jean-Pascal Assailly sur le non-respect des règles
Selon Jean-Pascal Assailly, psychologue, chercheur à l'institut Gustave Eiffel et expert au CNSR, « il y a plusieurs éléments qui peuvent expliquer le non-respect des règles. Il y a d'abord ces petites excuses que nous trouvons tous pour justifier notre « mauvais » comportement sur la route. C'est ce que l'on appelle la conditionnalité de la règle. Nombreux sont ceux qui respectent tous les jours les règles du Code de la route sauf s'ils... sont pressés, en retard, etc. C'est un mécanisme d'auto-tolérance qui nous permet de sauver notre estime de soi, de nous considérer comme bon conducteur. Mais, ce qui a été bouleversé, accentué par le confinement, c'est la gestion de nos émotions négatives et du stress au volant. Nous savons maintenant que beaucoup d'entre nous éprouvent peur, angoisse, stress, etc. ce qui entraine parfois une mauvaise évaluation des risques sur la route et impacte de façon négative la conduite. Les problèmes liés au cadre familial ou professionnel par exemple sont autant de sources de stress que chacun garde en tête quand il ferme sa portière. Enfin, la sensation commune de manquer de temps peut également impacter notre comportement sur la route et notamment sur les vitesses pratiquées ».

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