NOS EXPERTS

Veronique   VIOT

Veronique VIOT

Véronique Viot est Avocate au Barreau de Paris. Elle est aussi Chargée d'enseignement en droit du travail à l'université de Paris Dauphine. Parallèllement, elle a une activité importante de conseil et contentieux en droit du travail, en droit commercial et droit des transports . Elle a acquis depuis plusieurs années une connaissance approfondie de la réglementation régissant l' automobile en général  et en particulier l'activité des auto-écoles.

La Rédaction de la Tribune www.tribune-auto-ecoles.fr

La Rédaction de la Tribune www.tribune-auto-ecoles.fr

L'équipe de la rédaction permanente de La Tribune des Auto-écoles ainsi que tous ses journalistes  ou contributeurs occasionnels ont  réuni les archives de La Tribune des Auto-Ecoles, ainsi que tous les textes officiels et réglementaires. Ces données vous apportent des réponses aux questions les plus courantes que vous vous posez dans le cadre de la gestion et le développement de votre auto-école. Vous bénéficiez ainsi de plus de 30 ans d'expérience de l'enseignement de la conduite cumulés par nos équipes!
POSER VOS QUESTIONS POSER VOS QUESTIONS POSER VOS QUESTIONS
14 janvier 2018

bonjour, mon employée suite à un arrêt de maladie de plus de 90 jours, me demande de payer ses salaires suite à son arrêt de maladie. Il n'est pas stipulé dans la convention collective un maintien de salaire ?
merci de votre réponse

La convention collective des services de l’automobile applicable aux auto-écoles prévoit en cas de maladie et pour les salariés justifiant de plus d’un an d’ancienneté au jour de l’arrêt de travail, un maintien de salaire sous déduction des indemnités journalières de sécurité sociale pendant les 45 1er jours d’arrêt de travail continus ou pas au cours de l’année civile pour le personnel employé ou ouvrier et pendant les 90 1er jours pour les cadres.

Au-delà, c’est le régime de prévoyance auquel doit obligatoirement être affilié l’entreprise (la branche automobile ayant désigné l’IPSA) qui prend le relai.

L’IPSA verse jusqu’au 180ème jour d’arrêt une indemnité journalière égale à 100% du 30ème du salaire net mensuel moyen sous déduction des indemnités journalières de sécurité sociale.

Au-delà du 181ème jour, l’indemnité journalière de l’IPSA est également à 1/30 de 30% du salaire brut moyen des 12 mois précédant l’arrêt de travail.

Il est donc confirmé qu’au-delà de 90 jours votre entreprise n’a plus à maintenir le salaire du salarié malade, cependant il lui appartient de faire le nécessaire auprès de l’organisme de prévoyance qui doit lui, poursuivre l’indemnisation du salarié en arrêt de travail.

Véronique VIOT - Avocat au Barreau de Paris