NOS EXPERTS

Veronique   VIOT

Veronique VIOT

Véronique Viot est Avocate au Barreau de Paris. Elle est aussi Chargée d'enseignement en droit du travail à l'université de Paris Dauphine. Parallèllement, elle a une activité importante de conseil et contentieux en droit du travail, en droit commercial et droit des transports . Elle a acquis depuis plusieurs années une connaissance approfondie de la réglementation régissant l' automobile en général  et en particulier l'activité des auto-écoles.

La Rédaction de la Tribune www.tribune-auto-ecoles.fr

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L'équipe de la rédaction permanente de La Tribune des Auto-écoles ainsi que tous ses journalistes  ou contributeurs occasionnels ont  réuni les archives de La Tribune des Auto-Ecoles, ainsi que tous les textes officiels et réglementaires. Ces données vous apportent des réponses aux questions les plus courantes que vous vous posez dans le cadre de la gestion et le développement de votre auto-école. Vous bénéficiez ainsi de plus de 30 ans d'expérience de l'enseignement de la conduite cumulés par nos équipes!
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05 novembre 2013

Bonjour,
quel conseil au mieux de mes intérêts.
j'envisage de créer une entreprise auto-école, sachant que je ne participerai pas au leçon de conduite mais juste en secrétariat. donc en mon nom, quel statut fiscal dois-je prendre puisque le C.A dépassera les 100 000 euros.

Cordialement

Mme MARTIN

Si vous ne participez pas aux leçons de conduite, vous allez devoir embaucher des salariés pour y procéder et vous serez régulièrement redevable de rémunérations et charges sociales.

Dans une telle hypothèse, la meilleure solution consiste à créer une structure sociétaire comme l’EURL ou la SASU si vous êtes associée unique (SARL ou SAS dans le cas contraire).

Ces structures qui relèvent normalement de l’impôt sur les sociétés vous permettront de séparer votre patrimoine personnel et votre patrimoine professionnel et de sécuriser vos biens pour l’avenir en affectant spécifiquement des ressources à l’activité d’auto-école.

A noter cependant, si vous exercez l’activité de manière « familiale », vous pouvez opter pour une SARL de famille qui  vous permettra de bénéficier d’un régime fiscal favorable lors du démarrage de l’activité prévoyant notamment d’imputer les déficits sur les déclarations de revenus de chacun des associés (SARL redevable de Impôt sur le Revenu et non de l’Impôt sur les Sociétés).

En l’état des éléments transmis, il est difficile de vous conseiller de manière précise sur la forme juridique la mieux adaptée à votre projet.  Je vous recommande en conséquence et en vue d’affiner votre choix de consulter un expert-comptable, la Chambre du Commerce et de l’Industrie dont vous dépendez ou encore un avocat spécialisé en droit des sociétés.

Véronique VIOT – Avocat au Barreau de Paris