Montre-moi ton casque, je te dirai qui tu es !

Au tournant du XIXème siècle, avec le développement de l’automobile, apparaît une nouvelle pratique sportive. Les chauffeurs de vitesse, comme on les appelle, se protègent les yeux de la poussière avec des lunettes maintenues par une bande de caoutchouc et se couvrent la tête d’une casquette ou d’un chapeau. Mais bientôt apparaissent des calottes de cuir renforcées avec des protections descendant sur les oreilles et s’accrochant sous le menton. Le casque de protection était né. Il évolue en une coque rigide que les pilotes de F1 vont peu à peu personnaliser. Œuvre d’art, miroir de l’âme ou carte d’identité ? C’est un peu des trois à la fois. Dans Casques de F1, une histoire fascinante, paru chez Sophia Éditions, l’ethnologue Fabrice Grognet décrypte cette pratique d’abord marginale qui fait rapidement école au point de devenir un trait marquant de la discipline reine du sport automobile.